La Bretagne est le terrain de jeu favori de Lili. Elle vous présente ici cinq pépites bretonnes à découvrir sans plus tarder. Cette sélection est non exhaustive et vous permettra d’approcher la beauté et la diversité des paysages bretons, tant côté mer que côté terre et ville. Direction la terre de légendes qu’est la belle Bretagne !
Saint-Cado et la ria d’Etel
Au cœur de la ria d’Etel se dresse la minuscule île de Saint Cado. Attachée au continent par un petit pont en pierre légendaire, elle se compose d’une poignée de petites maisons de pêcheurs et de sentiers ornés d’hortensias, une chapelle romane du douzième siècle, un lavoir et un calvaire.
La légende du pont et du chat raconte que Saint-Cado lui-même souhaitait construire un pont. Faute de moyens, il effectua un pacte avec le diable, à savoir que le petit pont de pierre serait l’oeuvre du diable sous l’unique condition que Satan puisse recevoir l’âme du premier être vivant qui traverserait celui-ci. Et finalement, c’est un chat qui parcouru le pont en premier …
Pour l’histoire, Saint-Cado était également un port de sardiniers jusque dans les années soixante. A deux pas de l’îlot se trouve la maison de Nichtarguer (« maison de l’huître » en breton), mignonne petite maison aux volets bleus qui orne de nombreuses photographies et peintures ! C’est une visite digne d’une carte postale made in breizh.
Le port de Gwin-Zegal à Plouha
Prenez maintenant la route du nord de la Bretagne, direction Gwin Zegal. Ce vieux petit port est une des dernières traces d’un mode de mouillage aujourd’hui désuet : le port à pieux de bois. Son intérêt réside dans la trentaine de rondins d’une dizaine de mètres enfouis dans l’eau.
Gwin Zegal doit son nom à la contraction de gwinizh (blé, froment) et de Zegal (seigle). Il se situe dans un petite anse du département des Côtes d’Armor. C’est un joli coin de balade où se situe une plage et appartient à un circuit de randonnée longeant les falaises de Plouha.
La chapelle Sainte-Barbe du Faouët
Quittez à présent la mer pour vous rendre un peu plus dans les terres du centre-Bretagne à la découverte d’un petit bijou architectural : la chapelle Sainte-Barbe du Faouët.
Située dans le Morbihan, sur la commune du Faouët, dans le Pays du Roi Morvan (Premier roi de la Bretagne dite unifiée), cette chapelle est, comme beaucoup de lieux en Bretagne, entourée d’une légende. A l’occasion d’une partie de chasse, un violent orage éclata et Jean de Toulbodou, le seigneur de Locmalo, trouva abri près des hautes roches. Il invoqua Sainte-Barbe pour lui demander secours et émit une promesse, à savoir lui bâtir une chapelle en son honneur s’il était protégé de l’orage. Celui-ci s’arrêta soudainement et … vous devinez la suite !
La chapelle se situe contre la falaise de Roc’h ar Marc’h Bran et est édifiée sur un emplacement exigu, à 178 mètres de haut. Il s’agit d’un lieu superbe, préservé, dans son écrin de verdure. Les sous-bois autour sont également une belle balade et, en été, il est possible de tirer la cloche, pour le plus grand plaisir des petits et des grands.
Les machines de l’île à Nantes
Une nouvelle idée de visite, qui n’a rien à envier aux trois précédentes, si vous cherchez à varier les plaisirs ! Quel formidable lieu que Les Machines de l’île pour se laisser emporter dans un univers magique.
Cette visite-spectacle est initialement un projet artistique, rappelant tout autant les « mondes inventés » de Jules Verne, l’univers mécanique de Léonard de Vinci que l’histoire industrielle de la ville de Nantes, à travers son emplacement. En effet, sur le parvis des anciens chantiers navals sur l’île de Nantes, un immense éléphant de bois articulé surgit et se promène au milieu du public, dont les yeux sont emplis d’étoiles. Un peu plus loin se trouve un fabuleux manège : le Carrousel des Mondes Marins.
Une visite ludique qui ravira toutes les familles !
Le Parc Naturel Régional d’Armorique
Le parc naturel régional d’Armorique est à lui seul une immense terre de légende qui sépare le Finistère en deux. La météo, parfois brumeuse, lui confère une forme d’ambiance surnaturelle loin d’être déplaisante. Bienvenue dans les Monts d’Arrée. Au milieu des champs de tourbières et les landes, vous apercevrez une petite colline (vestige du massif armoricain) où se trouve en son sommet la jolie chapelle de Saint-Michel de Braspart, datant de 1672. Celle-ci est dédiée à l’archange Saint-Michel.
La vue est imprenable sur le marais du Yeun Elez. Cet immense tourbière de 1500 hectares, est, selon la légende bretonne, communément appelé les « Portes de l’enfer ». L’Ellez, la rivière qui y prend sa source, est, dit-on, la rivière des damnés, selon les histoires rapportées par l’écrivain breton Anatole Le Braz. Parait-il que c’est ici que vivent également les korrigans … Vous apercevrez enfin le lac de Brennilis.
Les Monts d’Arrée, c’est surtout le paradis des randonneurs-ses. C’est un coin de nature préservé, loin de la foule des côtes bretonnes, un luxe en pleine saison.