La team En France Aussi nous invite à nous faire peur ! Où avoir la pétoche rien qu’à visiter un lieu en France ? Entre histoire et imaginaire ces lieux vont vous faire frissonner !
Pierre nous raconte un meurtre au château de Ferrette
Ferrette est une petite cité historique située tout au sud de l’Alsace, à quelques encablures de la Suisse. Le site est très pittoresque : lovée au pied du Jura alsacien, l’ancienne capitale des comtes de Ferrette est dominée par les ruines de son château médiéval.
D’ordinaire, il est plaisant de monter au château pour découvrir la belle vue qui s’étend des Vosges à la Forêt-Noire, en passant par les collines du Sundgau.
Mais à l’approche de l’hiver, les lieux prennent une toute autre atmosphère, presque lugubre. En effet, une sombre histoire de famille non élucidée hante depuis plus de sept siècles les ruines du château de Ferrette…
C’était au 13e siècle, lorsque le maître de ces lieux était le comte Frédéric II, père de deux enfants, Louis et Ulrich.
Frédéric avait la réputation d’un homme sans scrupules, au caractère violent et orgueilleux. Le comte osa l’impensable : enlever l’évêque de Bâle, Henri de Thoune pour l’emprisonner à Altkirch.
Mais la vengeance de l’évêque fut cruelle : l’Harnescar – une humiliation publique en ville de Bâle imposée aux habitants et à leur comte.
Ceci ne fut pas du goût de Louis, le fils aîné de Frédéric II, qui était en mauvais termes avec son père.
Peu de temps après l’insoutenable procession à Bâle, Frédéric II fut retrouvé mystérieusement étranglé et poignardé par un coup de dague en son château de Ferrette. La rumeur publique s’empressa de désigner Louis comme coupable, qui fut aussitôt excommunié et banni. Pendant ce temps, son frère Ulrich prit possession du comté et y régna pendant 40 ans.
En 1852, l’historien Auguste Quiquerez découvrit un acte conservé à l’abbaye de Lucelle qui relatait les confessions d’Ulrich sur son lit de mort. En invoquant le pardon de Dieu, il déclara être le véritable assassin de son père.
Mais à l’aube du 21e siècle, un autre historien, Christian Wilsdorf, déclara que Quiquerez avait fabriqué de toutes pièces la confession d’Ulrich II.
Ainsi, on ne saura jamais qui a tué le comte Frédéric II dans l’obscurité lugubre d’une nuit tragique de l’an 1232… Mais la légende a laissé des traces. Ainsi, certains n’osent pas monter au château lors des froides nuits d’hiver, de peur de rencontrer le fantôme du comte Frédéric.
Sandrine propose de passer une nuit au château (hanté) de Fougeret
Le département de la Vienne compte l’un des châteaux hantés les plus connus en France ! J’ai connu ce château grâce à un roman jeunesse mais j’avoue qu’il va me falloir du temps pour oser y mettre les pieds. Je suis tétanisée à l’idée qu’on puisse y passer la nuit ! Si vous êtes plus téméraire que moi, vous pouvez opter pour un séjour classique ou pour un séjour avec des activités en soirée liées au spiritisme, aux vies antérieures, à une déambulation nocturne dans le château.
Ici, pas de wifi, de télé ou de confort moderne… juste une invitation à vivre dans le château pour ressentir la présence de ces anciens habitants.
Alors cap’ ou pas cap’ ?
A noter : pour passer la nuit au château, vous devez signer une décharge… et être majeur.
Voici un aperçu vidéo de ce qui peut se passer durant votre visite du château : https://dai.ly/x81uq3s
Château de Fougeret
Fougeret – 86150 Queaux
À partir de 75 euros la nuitée
Virginie nous téléporte dans l’enquête des rivières pourpres à Livet et Gavet
Le nom de Livet et Gavet ne vous dit certainement rien… Il s’agit d’un village dans la vallée de la romanche, en Oisans où l’on passe en allant en montagne , aux stations de ski. A proximité de la grande route, on peut faire un petit détour pour aller voir une maison d’art moderne à l’abandon… Imposante, surplombante, elle ne donne pas plus envie que cela… Ajoutez y une pincée de cinéphilie, en se remémorant une scène des rivières pourpres où l’ambiance bien glauque est filmée là. Dans le film des années 2000, avec Vincent Cassel et Jean Reno, cette maison si particulière apparait dans l’enquête. Décor de cinéma, on replonge dans le film rien qu’à voir la maison et brrr ça fait peur rien que d’y repenser !
Cette maison peine à trouver une vocation et est à l’abandon depuis la vente par la famille Keller dans les années 70. Elle a même été en vente ! Si cela vous inspire un projet …
Sabrina nous emmène pour trois belles balades touristiques à Paris qui fichent (aussi) les pétoches
Paris, fière d’être nommée « Ville lumière » à son aussi son côté sombre. Fait pers, superstition et légendes apportent parfois un peu de piment à nos visites. Un lieu aujourd’hui paisible et agréable peut malgré les apparences cacher un passé terrifiant. C’est le cas du jardin des Tuilerie et du Luco qui seront nos deux premières destinations. La dernière balade nous mènera au cimetière du Père Lachaise. Quoi de mieux qu’un cimetière pour avoir les pétoches.
La légende de l’homme rouge aux Tuileries
Le jardin des Tuileries du nom des fabriques de tuiles qui s’y tenaient à cet endroit est aujourd’hui un des jardins les plus fréquentés de la capitale. Touristes et Parisiens s’y croisent quotidiennement. Ce lieu offre la promenade du dimanche par excellence.
Mais avant de venir flâner à travers ses bosquets et ses allées, sachez que ce lieu est hanté. Hanté par le fantôme d’un ancien boucher baignant dans son sang. L’homme rouge. Nommé de son vivant « Jean l’écorcheur ». En même temps il était boucher le gars. La légende raconte que notre boucher assassiné par l’homme de main de Marié de Médicis promet avant de rendre l’âme de revenir d’entre les morts pour se venger. Promesse tenue, chacune de ses apparitions annonçait un malheur. C’est ainsi qu’il est apparu à plusieurs reprises sous la forme d’une brume rouge pesante et envahissante.
Ils ont eu le malheur de le rencontrer :
Ruggeri l’astrologue de Catherine de Médicis à qui l’homme rouge annonce la fin de la reine, Henri IV la veille de son assassinat, Marie-Antoinette qui aura droit aux apparitions du
fantôme jusqu’à son exécution. Napoleon 1 er n’est pas épargné. L’homme rouge lui apparaîtra jusqu’à la bataille de Waterloo.
La dernière fois que l’homme rouge apparaît, c’est lors de l’incendie du Palais des Tuilerie, où on l’aperçoit pour la dernière fois à l’une des fenêtres de l’édifice alors en flammes.
Aller au diable Vauvert
Nous voici dans un autre jardin parisien tout aussi somptueux et apprécié des Parisiens, des touristes, des familles, des amoureux et des pigeons, le jardin du Luxembourg. Bien avant
d’être le Luco, sur une partie du site se trouvait le château de Robert II le Pieux. A sa mort, sa demeure laissée à l’abandon tombera en ruine et deviendra le refuge des bandits et autres
brigands. L’un d’eux serait certainement le diable en personne pa ce que des cris sinistres et vociférations en tout genre terrorisaient les malheureux qui osaient s’en approcher. On y
apercevait des créatures terrifiantes. Persuadé que cette ruine était maudite, Saint-Louis laissera les Chartreux de Gentilly intervenir. Il leur fait don de la propriété s’ils assainissent
les lieux. Les Chartreux Gentilly ont assaini et récupère le domaine . Le site en question est bordé de vignes dans un vallon appelé « Vauvert » ou « Val vert ».
« Aller au diable Vauvert » Signifie encore aujourd’hui se rendre dans un lieu lointain et ne pas en revenir.
La sépulture de la comtesse Demidoff-Aller simple pour l’enfer
Bien que considéré comme un véritable musée à ciel ouvert, n’oublions pas que le Père Lachaise reste un cimetière. Avec ses caveaux, ses tombes et ses morts. Parmi eux, les
célèbres que l’on ne présente plus, les anonymes et ceux qui « brillent » par leur sépultures. C’est le cas de la comtesse Demidoff avec son imposant mausolée et son fameux testament.
L’aristocrate russe, grande amoureuse de Paris lègue l’intégralité de sa fortune à celui qui réussi à passer une année entière, enfermé près d’elle dans son caveau. Il y a eu des
volontaires.
Bram Stoker se serait inspiré de la Comtesse pour écrire son Dracula.
Et pour cause. On raconte que son cercueil est en cristal de roche, que de cette sépulture émane une atmosphère chargée d’ondes négatives, rendant fous tous ceux qui ont tenté
leur chance pour hériter. En deux mots, la comtesse serait un vampire et son tombeau mènerait tout droit aux enfers. En y regardant de plus près, on constate que les sculptures
qui ornent sont mausolée, le chiffre huit, les hermines…sont autant de symboles du vampirisme.
D’autres volontaires prêts à veiller la comtesse durant une année ?
Quand les rédacteurs d’#EnFranceAussi se retrouvent pour une balade, cela peut donner naissance à de beaux articles collaboratifs, à 4, 6, 8, ou 10 mains !!