Les pépites de l’Île-de-France

Nous vous emmenons aujourd’hui découvrir quelques pépites de l’Île-de-France. Loin des clichés d’une banlieue grise et sans âme, vous serez surpris et conquis par ce vaste territoire.

L’abbaye de Maubuisson

Texte et photos par Paule-Elise, du blog 1916 kilomètres

Si vous êtes à la recherche d’une destination d’escapade pour une journée, d’un bel endroit accessible en transports et sans trop de monde, l’abbaye de Maubuisson vous attend !

Située dans le Val d’Oise, l’abbaye de Maubuisson a été une abbaye cistercienne de femmes du 13ème au 18ème siècle. Comme de nombreux bâtiments religieux, elle a connu divers usages jusqu’à son ouverture au public en 1987. Vous pouvez aujourd’hui y découvrir de très belles salles restaurées, qui servent d’écrin à d’ambitieuses expositions d’art contemporain. Le mélange entre les deux fonctionne très bien, car le bâtiment d’origine est sobre et épuré et que les expositions temporaires résonnent avec les lieux. N’hésitez pas à suivre également la programmation de visites, d’événements et de rencontres. 

Avant ou après la visite, vous pourrez profiter du grand parc, qui est en en accès libre. Un endroit idéal pour pique-niquer aux beaux jours, sous les arbres au bord d’un petit canal. Des œuvres d’art sont aussi présentes dans le parc. A Maubuisson, on cultive l’équilibre entre art et nature et entre l’ancien et le nouveau. Une vraie pépite à découvrir !

L’abbaye de Maubuisson est accessible à pied depuis la gare de Saint-Ouen l’Aumône (RER C et Transilien H).   

Montfort-L’Amaury

Texte et photos par Cécile, du blog Famille France-Trotteuse

Petit village des Yvelines, Montfort-L’Amaury se distingue par sa tour Anne-de-Bretagne qui culmine sur une butte haute de 185 mètres. Bâti au XIe siècle par Amaury 1er, le château est austère et froid. Il n’a qu’un but, surveiller et défendre la province. Il faudra attendre 400 ans, pour qu’Anne-de-Bretagne y fasse quelques améliorations comme la construction d’un escalier. Inexistant avant, il fallait une échelle pour atteindre les niveaux supérieurs, pas très pratique en armure ! À cette époque, il y avait également de nombreux souterrains et passages secrets pour permettre de s’échapper rapidement. Ne manquez pas, en redescendant, de vous arrêtez au cimetière. Ce dernier, construit en forme de cloître, présente des galeries étonnantes.

Le village compte également une jolie place au pied de son église où, dès le printemps, les terrasses fleurissent pour permettre de profiter pleinement de la tranquillité du bourg, situé à seulement 50 kilomètres de la capitale. De nombreuses célébrités ont d’ailleurs choisi cette commune pour vivre au calme. Le plus connu d’entre eux est peut-être Charles Aznavour, mais pas seulement. Maurice Ravel posa son piano ici en 1921 et composa son célèbre Boléro dans sa maison construite sur les hauteurs du village. Cette dernière bénéficiait d’ailleurs pour l’époque de tout le confort moderne. On peut aujourd’hui la visiter, le week-end uniquement.

Alors, si vous passez près de Rambouillet, faites donc un petit détour par Montfort-l’Amaury. Vous ne pourrez pas résister longtemps à tous ses charmes.

tour de chateau

pont médiéval

Provins par Mathilde

Texte et photos de Mathilde, du blog Voyager en Photos

Situé en Seine-et-Marne, aux confins de l’Île-de-France, la ville médiévale de Provins classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, offre un véritable voyage dans le temps à 80 kilomètres de la capitale. Provins est desservie par le réseau transilien (ligne P), en un peu moins de 1h30, depuis la Gare de l’Est. 

Le cœur médiéval de Provins est un témoignage du XI au XIIème siècle. Son centre historique est fortifié par d’imposant remparts. Située aux croisements de routes commerciales, la ville se développe grâce à ces échanges économiques. Des manufactures de draps et de coutellerie permettent de faire de Provins une ville d’importance.

Provins se divise en deux parties : la ville haute (le cœur médiéval qui est aussi le cœur touristique de la ville) et la ville basse, qui est une ville plus récente et qui est aujourd’hui la partie principale pour l’activité économique et résidentielle. 

Si les deux parties de la ville méritent le détour, c’est principalement pour sa ville médiévale que l’on vient à Provins. A l’intérieur de l’enceinte de fortification, on découvre un cœur médiéval très bien conservé avec de nombreuses maisons à colombages très bien conservées ainsi que des monuments imposants comme la Tour César. En saison, des spectacles quotidiens sont organisés : démonstration de fauconnerie, combat de chevaliers, … On s’y croirait ! Quelques monuments de la ville comme la Tour César ou la Grande aux Dîmes se visitent. 

Maison de village Maison à collombage

La basilique de Saint-Denis

Textes et photos par Sabrina, du blog Tu Paris Combien

Saint-Denis, à 5 kilomètres au nord de Paris et sa basilique cathédrale. La dernière demeure des souverains de France se visite comme on ouvre un livre d’Histoire. On déambule parmi les gisants et tombeaux des rois et reines dont le nombre est impressionnant. Ils sont tous là ou presque. Connue pour cet épisode sombre de la Révolution où les tombeaux des rois et reines de France furent saccagés et profanés, la Basilique Saint-Denis est avant tout un édifice de toute beauté, une œuvre à part entière de l’art gothique.

Contemporaine du Christianisme de la Gaule, c‘est sur la tombe de Saint-Denis évêque missionnaire et martyr qu’elle fut érigée. De nombreuses reines furent sacrées en ses murs : Catherine de Médicis, Marie de Médicis la veille de l’assassinat de son royal époux Henri IV, mais aussi Anne de Bretagne. La visite de la Basilique de Saint-Denis offre de belles surprises, comme ses vitraux qui font partie des plus anciens vitraux gothiques au monde.

En visitant la Basilique de Saint-Denis vous « rencontrerez » le roi Dagobert, premier roi des Francs, inhumé dans sa nécropole. C’est ici que Catherine de Médicis décide de construire la Rotonde des Valois, bâtiment mitoyen de la Basilique, prévu pour abriter sa tombe, celle de son époux Henri II et de leurs successeurs. Inachevée, elle fut détruite en 1719. Il est néanmoins possible de voir leur tombeau et gisant. Comme ceux de Louis XVI et Marie-Antoinette. Au total, il y a plus de 70 gisants.

C’est dans la crypte archéologique que se trouvent les tombeaux mérovingiens, les plus anciens, ainsi que la sépulture de Saint Denis. Dans cette même crypte est visible un petit cœur conservé dans son écrin de cristal. Il aurait été authentifié comme étant celui du Dauphin Louis XVII fils de Louis XVI et Marie-Antoinette.

Nous espérons que ces quelques découvertes vous donnerons envie de venir parcourir les routes de notre région. Pour découvrir d’autres pépites de l’Île-de-France, c’est par ici.

AuthorTeam EnFranceAussi

Quand les rédacteurs d'#EnFranceAussi se retrouvent pour une balade, cela peut donner naissance à de beaux articles collaboratifs, à 4, 6, 8, ou 10 mains !!

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