L’Île Verte, un lieu idéal pour se mettre au vert dans les Hauts-de-Seine

Parfois, il suffit de peu de chose pour nous rendre heureux et avoir l’impression de s’évader loin de chez soi. Cela s’appelle une parenthèse. Elle offre à la personne qui s’y aventure, une bulle salvatrice dans un quotidien où l’on court le plus souvent après le temps. Les Parisiens sont peut être bien les premiers à en avoir le plus besoin. Alors pour eux, mais aussi pour les personnes de passage, voici une proposition pour se mettre au vert dans le sud des Hauts-de-Seine : le jardin de l’Île Verte.

La parenthèse enchantée

L’Île verte se situe dans le sud des Hauts-de-Seine sur la commune de Châtenay-Malabry en plein cœur du parc de la Vallée-aux-Loups.

Il s’agit d’un jardin sauvage intime, situé juste à côté d’un splendide arboretum. En face de ce dernier, on trouve aussi la maison de Chateaubriand. Ces deux lieux sont bien souvent très fréquentés dès les beaux jours. À l’inverse, l’Île Verte est bien moins connue. En semaine, vous aurez très vite l’impression d’être ici comme dans votre jardin personnel. Et c’est peut-être bien ce qui est voulu. Que chaque visiteur ait l’impression d’être chez lui !

Cet endroit extraordinaire se compose d’un plan d’eau alimenté par l’aqueduc Colbert, ainsi que d’un potager d’inspiration médiévale. On y trouve des châtaigniers, des bambous et des tonnelles de rosiers. Une serre complète l’ensemble créant ainsi des ambiances végétales diverses. Dans le fond du jardin, une maison et ses dépendances où aujourd’hui, des ateliers sont organisés.

maison

potager

serre

L’histoire de L’Île Verte

L’histoire de ce lieu commence dans les années 1820, quand une famille bourgeoise parisienne, la famille Blot, achète 22 parcelles agricoles qu’elle réunit en propriété. Elle y construit une maison de villégiature en 1826. En 1852, Jules Barbier, célèbre librettiste, rachète la moitié de la propriété contenant la maison et ses dépendances. Il y fait creuser le plan d’eau et agrandit le terrain en faisant l’acquisition du potager.

C’est sa fille qui achètera la dernière parcelle afin que l’Île Verte soit telle que nous la connaissons aujourd’hui. 

Dans les années 1940, le peintre et sculpteur Jean Fautrier découvre les lieux lors d’un séjour à la clinique du Docteur le Savoureux (actuelle Maison de Chateaubriand). La propriété est alors à l’abandon et Fautrier s’y installe en magnifiant le côté sauvage du lieu. 

Si l’Île Verte nous apparaît aujourd’hui comme un endroit doté d’un cachet si particulier, c’est grâce à la cohérence de son histoire. Chaque personne qui a vécu ici a eu à cœur de préserver et de renforcer à sa manière l’esprit voulu à l’origine. En y apportant leurs propres transformations, en l’adaptant à leurs exigences, à leurs goûts ou au style de l’époque, ils ont eu l’intelligence de respecter le caractère intimiste de ce jardin.

maison pont fleur fleur

Pour conclure 

Aujourd’hui ouverte gratuitement et tous les jours au public, l’Île Verte propose donc la découverte d’un jardin d’artiste à la végétation débordante, à la fois sauvage et apprivoisée, dans une atmosphère romantique. Paradis des âmes en quête de calme et de médiation, c’est aussi un paradis pour les amoureux de nature et pour tous les photographes.

Pour compléter votre visite, n’hésitez pas à parcourir aussi l’arboretum et la maison de Chateaubriand.  

AuthorCécile

Bonjour, je suis Cécile, pétillante rédactrice et photographe en chef à la tête d'une belle et joyeuse tribu.  A travers nos voyages et nos divers déambulations, nous vous emmenons découvrir la France et ses belles régions que nous aimons tant.

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